Mais vous, les Pirates, vous ne vous intéressez qu’à Internet !

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Il est vrai que Internet est un élément fondateur du parti Pirate puisque c’est sur Internet que s’est jouée la première bataille sur le thème du partage de la culture. Le système des droits d’auteurs a été remis en question par le partage non marchand sur le réseau. Le point de départ était la médiatisation des actions en justice contre le site suédois The Pirate Bay en 2006. Ce sont des sujets qui ont touché en priorité les technophiles et personnes connaissant le réseau et son évolution.

Enjeux de société

A partir de là d’autres sujets ayant trait au réseau, à son utilisation, à sa réglementation se sont ralliés aux thèmes pirates. Et cela a des grandes conséquences  sur notre société dont une bonne partie de la communication dépend d’Internet. Le thème important de la neutralité du net (selon lequel le réseau doit rester neutre, ne servir qu’à transmettre des messages d’un point A à un point B) a des répercussions directes sur la liberté d’expressions. La tentation est grande pour les Etats de contrôler les flux de communication sur le réseau mais les dangers sont énormes.

Par extension les thèmes de la protection de l’individu et de la sphère privée sont chers aux Pirates. A ce sujet le combat est rude sur le réseau à cause des masses de données personnelles amassées par des entreprises à tous les niveaux. Petit à petit, qui garantit qu’on ne va pas se servir de ces données pour nous suivre, nous contrôler, nous prédire ?

Une nouvelle lecture de la société

La démarche Pirate prend pour exemple des modèles de développement sur Internet tel par exemple que sur les projets libres. Tout un chacun qui en a les compétences et l’envie peut participer et contribuer aux projets. On se sert d’outils technologiques pour organiser le travail collectif et permettre le débat constructif. Toutes ces idées sont un point de départ pour construire un modèle de démocratie participative plus efficace. Il permet d’impliquer les gens dans les processus de décision à un niveau jamais atteint. La première étape en politique est de mettre le citoyen au centre du débat et non décider pour lui.

Le parti Pirate, n’étant pas basé sur une immuable idéologie, offre une nouvelle lecture de la société hors du schéma gauche-droite traditionnel. Pour cela, les racines de la construction Pirate sont un choix de valeurs sur lesquelles se reposer pour organiser ses idées et opinions. Ce sera l’objet d’un prochain article.

A l’abordage du canton

Mon entourage et ceux qui me côtoient un minimum savent que je me présente à l’élection du Grand Conseil du 6 octobre prochain dans les rangs du parti pirate genevois.

En ligne j’observe souvent les débats se dérouler et je déplore souvent intérieurement le niveau général des discussions. J’ai décidé d’apporter mon grain de sel.

Pourquoi donc se présenter ?

Cela fait un moment que j’observe la politique, tant cantonale que fédérale. Je vois aussi que certains sont lassés, ne font plus confiance en leurs élus, comme si le problème était de base systémique. Ayant joint les discussions au sein du parti pirate genevois depuis bientôt deux ans je me suis dit que si le système a des défauts il faut l’utiliser pour les corriger. A quoi bon critiquer et dire que voter ne sert à rien ? Le système suisse permet une implication de chaque citoyen qui certes peut être améliorée mais qui est déjà une chance pour proposer une nouvelle vision de la société. J’ai donc bon espoir de pouvoir utiliser et améliorer le système démocratique pour le bien de chaque citoyen.

Suivez ici même ces prochains jours ma vision de certains thèmes de société en lien avec la vision Pirate, des éclaircissements sur le parti pirate et la réponse à quelques idées reçue à notre sujet.

Mais encore

Je suis présent très souvent le jeudi soir aux rencontres Beer2Beer, qui sont des apéros/discussions dans des bars de la ville et du canton. Surveillez les événements facebook ou demandez moi si vous avez envie de venir discuter de politique, de la vie, de l’univers et du reste.