Robot Rock

Depuis septembre je suis devenu membre de l’association Robopoly à l’EPFL. Nous avons décidé de nous y inscrire avec un ami et de concevoir un robot (non, vraiment ?).

Robopoly c’est une bande de passionnés qui se sont organisés et mettent à disposition des membres un local-caverne d’Ali Baba qui permet de venir bricoler ce qu’on veut. Ils ont développé et proposent leur propre kit de robot pour avoir une bonne base et profiter de l’expérience commune. Le kit contient un microcontrôleur ATmega8535, des moteurs, un pont H pour alimenter les moteurs, des capteurs infrarouge, un programmateur USB, des kits de batteries, un servomoteur… ce que l’on peut faire avec, cela dépend de l’imagination.

Donc nous avons acheté un kit et nous sommes allé le monter, un peu chaque semaine selon nos disponibilités. La première tâche est de souder les composants de l’électronique sur les circuits imprimés du cerveau et du pont en H. Un délicat travail de soudure minuscule car certains composants sont très petits.

Le cerveau qui commence à prendre forme

En parallèle il y a un long travail de préparation des fils électriques qui parcourent le robot. Il faut couper les longueurs de fils, les étamer, les souder sur leurs connecteurs…

Un bon bout des fils connectés

Maintenant il faut assembler les capteurs infrarouges.

La LED infrarouge allumée, vue par mon téléphone.

On a assemblé les kits motoréducteurs, et mon ami a construit un corps de robot en bois, un caisson dans lequel se cachera le gros de l’électronique. On y pose les moteurs et teste la programmation. J’ai fait un programme sur le robot qui reçoit des commandes par USB et modifie la vitesse des moteurs. J’ai ensuite fait un programme indépendant sur le PC qui commande le moteur avec le clavier. C’était juste pour faire un peu mumuse avec le logiciel, profitant de mon savoir faire avec Arduino.

Le robot, avec seulement deux roues ne peut tenir en équilibre, on ajoute un troisième appui : une boule en bois. Et on commence à installer l’électronique à l’intérieur.

 

Le pack de 4 batteries 1.5v des moteurs est fixé à l’extérieur, un autre de 3 batteries pour le cerveau et les capteurs est rangé avec le reste dedans.

Les choses se mettent en place et on pose un capteur infrarouge à l’avant. Maintenant on peut essayer de faire quelque chose avec ce robot ! On teste le comportement du capteur  en regardant les valeurs numériques qu’il nous envoie. Il a une réponse fortement non linéaire et un certain bruit qui le rendent un peu délicat à manipuler. Finalement après des tests divers on a fini par réaliser une première tâche.

Le robot se débrouille pour se tenir à une certaine distance de l’obstacle, recule si l’obstacle recule et avance si ce dernier avance.

Finalement j’avais envie de tester les autres capteurs et ai fixé à la va-vite les deux autres capteurs devant (en attendant qu’on développe une solution modulaire et plus adaptée que le scotch).

J’ai repris la programmation et désormais le robot peut corriger sa trajectoire pour suivre l’obstacle. Voilà voilà, on commence à avoir quelques résultats avec notre ami à roulettes, c’est amusant.

En bonus je vous met quelques photos supplémentaires :

Drop the bass

Cet été je me suis improvisé DJ avec quelques investissements et aménagements dans ma chambre.

deux platines digitales

J’avais envie de continuer à explorer la musique électronique et au fond de ne pas l’écouter passivement. Pour cela j’ai décidé premièrement d’acheter un set de platines digitales avec un mixer 4 voies intégré. Je ne vais pas m’étendre longuement sur le choix précis de ce modèle d’appareil mais c’est un bon compromis prix/fonctionnalités pour débuter et pour durer.

J’ai acheté le deck Numark N4, qui possède basiquement deux lecteurs de musique qui contrôlent le logiciel Virtual DJ et sur le mixer deux entrées analogiques dont une est branchée à une platine vinyle. Comme sorties je peux envoyer le son sur l’ordi par USB ou le faire sortir en analogique dans ma chaîne stéréo.

Des vinyles

Parallèlement j’ai commandé quelques vinyles de musiques que j’apprécie tout particulièrement. Mon attachement à ce format aperçu comme désuet peut s’expliquer pour commencer par le fait que j’aime bien manipuler l’objet vinyle. Ensuite je préfère acheter ma musique de manière matérielle si possible, par sécurité et aussi pour soutenir un marché de revente qui ne s’essouffle pas. Je me sers de l’excellente plateforme d’échange et de documentation Discogs pour entrer en contact avec des revendeurs de vinyle. Vous pouvez consulter mon humble collection de vinyles sur Discogs.com

des basses

Voulant profiter de plus de profondeur dans le son j’ai investi dans un caisson de basses de studio. Oui, car écouter ou mixer de la musique électronique sans basses est moins intéressant, une basse marquée donne le rythme pour agiter l’auditeur. J’ai branché le caisson de basses directement sur la table de mixage sur l’une des deux sorties analogiques, de sorte à avoir un contrôle du volume des basses aisé (mode discret quand il y a du monde dans la maison, mode destruction quand je suis seul).

de la place pour s’installer

Une fois mon matériel acquis, j’ai commencé à réfléchir comment l’installer. ( comment ça je réfléchis après plutôt qu’avant ? ) J’ai eu une idée pour me poser sur une commode et j’en ai parlé à mon père. On a pris de mesures et finalement fait un projet qui tant qu’à faire repensait quelques meubles mal adaptés dont ma commode, mon bureau devenu trop petit et deux étagères. On a cherché les meubles idéaux dans plusieurs magasins et installé les nouveaux meubles fidèlement au projet. J’ai branché la connectique et l’électricité aussi proprement que j’ai pu et j’en suis content.

une platine vinyle agréable

J’ai emprunté il y a quelques mois une platine vinyle Numark TT USB à mon grand-père. Il s’agit d’une platine d’entrée de gamme destinée à la numérisation, qui va bien pour la lecture mais n’aime pas qu’on commence à tripoter le vinyle avec les mains. Je me suis procuré une platine plus adaptée pour DJ, une Reloop 4000 M3D qui n’est pas trop chère et de très bon niveau pour débuter. J’ai gardé quelques jours les deux platines sur le mixer pour m’entraîner à mixer entre des vinyles mais à terme je ne garde que la Reloop. Certes ce n’est pas courant de n’avoir qu’une platine vinyle pour mixer mais pour moi c’est déjà plus que suffisant.

finalement, de la musique

Donc je me suis équipé progressivement cet été et j’ai commencé à pratiquer diverses techniques DJ. Je me suis bien amusé et depuis quelques jours je joue avec plaisir un mix  qui contient quelques unes de mes musiques du moment. J’ai décidé de la partager, faites gaffe à vos oreilles, tant pour la médiocre qualité de mon mix que pour mes choix musicaux.

2 vinyles qui jouent synchro lors de la dernière transition